Marianne est une réalisatrice/scénariste, productrice et comédienne de Montréal. En 2014 elle réalise son tout premier court métrage Saccage. Son second court métrage Marguerite remporte plus de 40 prix à travers le monde et obtient une nomination aux Oscars® en 2019 dans la catégorie du Best Live Action Short film. Son plus récent court métrage Frimas (produit par Ô Films) figure également parmi la liste courte des Oscars® 2022. Marianne vient tout juste de terminer la post-production de son premier long métrage Au nord d’Albany (coscénarisé avec Claude Brie), à l'affiche dès vendredi!
Café de Flore de Jean-Marc Vallée
Une fresque intime venant me chercher droit au cœur et qui, dans son chassé-croisé si habile entre deux histoires d’amour, confirme le romantisme et la mélomanie de Jean-Marc Vallée. De lui, on aurait souhaité tellement d’autres films.
Borderline de Lyne Charlebois
Le travail de Lyne Charlebois me touche immensément et Borderline demeure pour moi un grand incontournable du cinéma québécois. C’est un premier film furieux, audacieux et magnifiquement maîtrisé présentant un personnage féminin fort comme il s’en fait peu : une protagoniste aux prises avec les excès de son passé plutôt sauvage, mais étrangement rebutée par toute forme de stabilité. Un hymne aux changements, aussi déstabilisants soient-ils parfois.
Mourir à tue-tête de Anne-Claire Poirier
Une œuvre féministe phare, douloureuse et revendicatrice racontant la descente vers l’abîme d’une femme victime de viol brillamment interprétée par Julie Vincent. Mourir à tue-tête est un film québécois percutant qu’il m’est impossible d’oublier et qu’il ne faut jamais oublier.
Les Oiseaux ivres de Ivan Grbovic
Les relations humaines qui traversent cette fable sur l’immigration se soldent autant en succès qu’en échec et confirment notre profonde complexité. Entre le golden hour marquant la fin de la longue journée de travail et le répit d'une nuit d'été bleutée, on ose s’accrocher à la possibilité d’une idylle amoureuse interdite.
Kuessipan de Myriam Verreault
Ce drame vibrant se déployant au sein de la communauté innue m’a happée par son naturalisme sensible. Le pari que réussit le film de Myriam Verreault est certainement d’être parvenu à transcender les oppressions vécues par les protagonistes pour arriver à laisser leur cœur parler.
Gabrielle de Louise Archambault
Un film imprégné d'une honnêteté indélébile et d’une quête d'indépendance des plus touchantes. Louise Archambault montre une Gabrielle pleinement réalisée dans un film portant les valeurs d’ouverture et de tolérance envers les personnes vivant avec un handicap. Une œuvre lumineuse qui nous fait le cadeau d’éviter tout misérabilisme.