Martin Dubreuil est un acteur autodidacte ayant fait ses premiers pas au début des années 90 où il cumule les rôles dans des courts métrages de tout acabit. ll fait ses débuts professionnels avec le regretté Pierre Falardeau qui lui offre, au début des années 2000, des rôles dans ses trois derniers films: Elvis Gratton II et III et 15 février 1839. Par ailleurs, on peut le voir dans bon nombre de séries télévisées comme, Fatale Station, Victor Lessard, Trop, Les pays d’en haut, Les honorables, Toute la vie, ainsi que dans de nombreux longs métrages. En 2010, il se fait remarquer avec son rôle d’Anthony Lemaire, dans Les sept jours du talion, réalisé par Podz, d’après le roman de Patrick Senécal, pour lequel il est nommé aux Jutra dans la catégorie meilleur acteur de soutien. Puis, toujours en 2010, il est nommé à un Prix Génie pour le film 10 et demi, également réalisé par Podz. En 2015, il interprète le rôle de Félix dans le film Félix et Meira, de Maxime Giroux. En 2017, il reçoit le tout premier Prix Hommage du Festival Regard, puis un autre Prix Hommage lui est remis en 2019, cette fois par le Festival Longue vue sur le court, pour sa contribution exemplaire au cinéma de la relève. Il aura une autre nomination aux Iris dans la catégorie acteur de soutien en 2017 pour le film Maudite poutine, de Karl Lemieux. Puis il est à nouveau nommé au Prix Écrans canadiens en 2019 pour son rôle de Philippe dans La grande noirceur de Maxime Giroux. Toujours en 2019, il décroche l’Iris de la meilleure interprétation masculine - rôle principal pour son interprétation du poète Yves Boisvert dans le film À tous ceux qui ne me lisent pas, de Yan Giroux. Il performe cette même année sur les planches dans la pièce Parce que la nuit à l’Espace Go. En 2020, il est de la distribution des films La contemplation du mystère d’Albéric Aurtenèche et Maria Chapdelaine de Sébastien Pilote.
Le vent du Wyoming - André Forcier (1994)
Prétendre connaitre le cinéma québécois sans avoir vu au moins une œuvre de l'extraordinaire filmographie de Forcier serait une grave erreur. J'ai eu mon baptême avec Le vent du Wyoming que j'ai vu au cinéma du parc à sa sortie. J'ai su dès lors que j'allais un jour ou l'autre jouer pour cet enfant terrible.
La gammick - Jacques Godbout (1975)
Avis aux amateurs de films de bandits. La gammick, avec son style très cru propre au cinéma québécois des années 70, est un véritable régal du genre. Marc Legault, criant de vérité dans le rôle principal, mérite absolument qu'on voit son travail!